Accueil Critique Test et avis de Ciceron chez Ludistri Wolverine Ciceron est un jeu de François Delbosc illustré par Ann&Seb. Conçu pour 2 à 5 joueurs, les parties durent environ 90 minutes et sont accessibles dés 12 ans. Il est édité par Sweet Games et distribué par Ludistri SommaireBut du jeuMise en placeFonctionnement du jeuVerdictPoints fortsPoints faibles But du jeu Prendre la tête d’une grande famille de la Rome antique et étendre son influence sur le Sénat, les quartiers de la ville et les guildes professionnelles pour accumuler du Prestige. Recrutez des sénateurs, manipulez les castes et guildes, complotez et négociez tout en évitant la colère de Cicéron, le gardien des lois ! Dans Cicéron, tous les coups sont permis pour finir Premier au décompte final et rafler la couronne de la gloire romaine. Mise en place Placez le plateau central au milieu de la table (Rome et son Sénat). Chaque joueur récupère son plateau individuel, deux sénateurs de départ, les serviteurs (meeples). Mélangez les pioches de cartes quartiers/guildes/sénateurs et préparez le paquet Cicéron et Triumvirat (dressé façon événement surprise à chaque manche). Désignez le premier Princeps (chef de partie) par un vote entre joueurs, selon l’influence des sénateurs. Fonctionnement du jeu Une partie se déroule en 4 à 5 manches selon le nombre de joueurs. Chaque manche suit 7 phases : Élection du PrincepsChacun annonce, à tour de rôle, le nombre de voix qu’il possède en fonction de ses Sénateurs. Chacun débat et peut donner ses voix à qui il le souhaite. Celui avec le plus devient Princeps pour la manche Déclaration de CicéronOn révèle les exigences du gardien des lois pour la manche (ressources à payer ou sénateur sacrificiel, sous peine de perdre de gros points). Pose de serviteurs & actionsÀ chaque tour, le joueur actif place un serviteur sur le plateau pour réaliser une action majeure : piocher des cartes, augmenter son influence, jouer des sénateurs, manipuler quartiers et guildes… Les autres joueurs profitent d’une version “mineure” de l’action choisie, donc restent toujours impliqués. Paiement du tribut à CicéronOn doit satisfaire la demande de Cicéron, sinon, gare à la sanction ! Exigence du TriumviratUn objectif militaire collectif est révélé : si les joueurs n’envoient pas assez de troupes romaines sur la carte, c’est un nouveau tribut à payer… Décompte des majoritésOn calcule l’influence dans chaque caste et guilde pour distribuer les précieux Points de Prestige. Le Princeps partage les égalités, attention aux alliances et aux trahisons ! Effet des cartes sénateur et guildesLes capacités spéciales activent des bonus, permettent des assassinats, du vol d’influence, ou d’agrandir son cénacle… Le tout dans une ambiance tendue et très interactive ! Verdict Ave Ciceron! Points forts Rejouabilité Thématique Matériel de qualité Traîtrises Simplicité de fonctionnement Chaque action fait jouer tout le monde Points faibles Dernier tour pas forcément utile mais nécessaire… Vous pensiez qu’il ne restait plus que des toges immaculées et des bustes poussiéreux dans la Rome antique ? Erreur de débutant. Avec Cicéron, Ludistri met sur la table un vrai champ de bataille politique, où l’influence, les trahisons et les sénateurs s’entre-déchirent pour la gloire… et la place la plus confortable au Forum. A chaque tour, vous devrez élire le Princeps, dévoiler l’accusation de Ciceron, effectuer vos actions et répondre au Triumvirat. Un jeu à la mécanique simple mais hautement stratégique.Voir aussi80%Benjamin GuimbertJeuxCritique 25 novembre 2025 à 14h36Test et avis de Là t’abuses ! En incarnant une grande famille de la Rome républicaine, ton but est simple : amasser un maximum de prestige et écraser la concurrence. Pour cela, il va falloir ruser avec les castes, profiter des guildes, recruter les bons sénateurs, et surtout esquiver la foudre de Cicéron — le grand homme veille contre la corruption, et sa vindicte est aussi fatale qu’une motion de censure ! Le plateau central magnifiquement illustré représente Rome et ses quartiers. Chaque action compte : pose tes serviteurs dans les quartiers, récolte de l’influence, joue ta main de cartes pour déchaîner les coups tordus. Mais attention, chaque tour s’achève par le paiement du tribut à Cicéron, puis par l’objectif militaire surprise imposé par le Triumvirat… Et si tu flanches, tu paies, et tu laisses filer les points. Il faudra tenter des alliances qui bien souvent ne dureront pas. Chacun va essayer de tirer son épingle du jeu pour scorer un maximum et tenter de remporter la victoire! Pas de quartier chez les romains. Les sensations de jeu sont intenses, tout est fait pour l’immersion : gestion fine des castes, course à l’influence et à la majorité, et surtout ambiance électrisante autour de la table. On discute, on grimace, on s’allie, on se poignarde, tout pour la Gloire de Rome ! Sous la mécanique, Cicéron cache un jeu de gestion et de diplomatie accessible, mais retors. Facile à expliquer, difficile à maîtriser, parfait pour les amateurs de véritables interactions et de stratégies à tiroirs. Les illustrations et le matériel plongent dans l’antiquité, et le thème pédagogique laisse une vraie trace. On se croit au Sénat, entre Oratores et Plébéiens. Un must pour qui veut allier histoire, calcul et grosse ambiance. Par contre à voir à la longue car le dernier tour de jeu semble un peu inutile mais nécessaire pour une partie complète.